Délestage - particuliers et professionnels
Infos générales
Cet hiver, notre pays est confronté à l’indisponibilité inopinée de plusieurs centrales nucléaires, qui met ainsi à rude épreuve l’équilibre entre production et consommation d’électricité. La capacité supplémentaire nécessaire pour pouvoir maintenir la sécurité d'approvisionnement tout au long de l’hiver, initialement établie entre 1600 et 1700 MW, a évolué au fil des différentes solutions trouvées pour atteindre une prévision se situant entre 700 et 900 MW. Cette donnée est encore en constante évolution.
En concertation avec la Ministre fédérale de l’Énergie et divers acteurs de marché, différentes options pouvant offrir une solution sont constamment examinées. Cependant, pour le moment, Elia, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, ne voit pas suffisamment de solutions qui pourraient résoudre complètement le problème d'adéquation pour l’ensemble de l’hiver. C’est pourquoi,), nous ne pouvons aujourd’hui pas exclure totalement d'activer le plan de délestage. Depuis la mi-octobre, Elia lance chaque semaine un processus opérationnel reprenant les prévisions pour la semaine à venir. On peut ainsi examiner, en collaboration avec les autorités compétentes, les mesures supplémentaires éventuellement nécessaires pour la semaine suivante.
Inscrivez-vous en ligne ici. Notre service vous permettra de savoir tout de suite si vous êtes dans une tranche de coupure temporaire d'électricité et d’être averti par SMS en cas de délestage programmé dans votre tranche.
Le plan de délestage, qui fait partie du plan de crise fédéral, ne sera utilisé qu’en dernier recours, au cas où toutes les autres mesures s’avéraient insuffisantes pour rétablir l’équilibre entre l'offre et la demande d’électricité sur le réseau.
Dans le cadre du plan de délestage, tous les clients raccordés au réseau de distribution dans une « tranche » touchée par ce plan, sont potentiellement concernés par une coupure de l'alimentation électrique en cas de pénurie avérée.
La législation prévoit que le gestionnaire de réseau de distribution pourra, après le délestage, réalimenter une liste de clients prioritaires. Il s’agit essentiellement des hôpitaux généraux et des hôpitaux psychiatriques, des centres de gestion des appels d’urgence et des postes des gestionnaires de réseaux mêmes. En cas de délestage sélectif, l’alimentation de ces clients prioritaires ne sera en principe pas interrompue.
Pour consulter le plan de délestage et les communes concernées, rendez-vous sur cette page.
Des travaux d’exploitation planifiés ou imprévus, dans le cadre par exemple d’extensions ou de réparations sur le réseau, peuvent modifier les schémas de connexion sur ce même réseau et faire en sorte qu’un utilisateur soit alimenté par une cabine électrique différente de celle figurant dans le schéma initial. Les informations mises à disposition par le plan de délestage sont donc non-exhaustives, indicatives et correspondent à un « instantané » de l’infrastructure du réseau. Celle-ci peut être soumise en permanence à des adaptations. Il n’est par conséquent pas possible de déterminer avec une certitude totale si un utilisateur sera effectivement délesté ou non en cas de déclenchement du plan.
Sur base des propositions du comité de pilotage spécialement créé à cet effet (composé de la Direction Générale de l’Energie du SPF Economie, Elia, Synergrid, le Centre fédéral de crise et les centres de crises régionaux de Flandre et de Wallonie), des adaptations ont été apportées à l’arrêté royal du 19 décembre 2002 et à l’arrêté ministériel du 3 juin 2005 où le plan de délestage est mentionné comme moyen ultime. Les textes légaux ont été soumis pour avis au Conseil d’Etat et ont été publiés au Moniteur belge.
Ces textes légaux déterminent qu’Elia a la tâche de proposer un plan de délestage au/à la Ministre de l’Energie.
La réglementation prévoit une répartition du réseau d’électricité en 5 zones : le nord-ouest, le nord-est, le centre, le sud-ouest et le sud-est. Dans chaque zone, la puissance de délestage représente une part proportionnelle de la puissance totale. Afin de répartir le mieux possible l’impact du délestage, chaque zone est concernée par 8 tranches de délestage. Conformément à la législation, les centres villes des communes de plus de 50.000 habitants et les aéroports et ports commerciaux, n’ont pas été inclus dans ces 8 tranches.
La décision de procéder à un délestage – ainsi que les modalités de mise en œuvre – est prise par les Ministres de l’Energie et de l’Economie, afin d’éviter un black-out généralisé.
Se préparer au délestage
La pénurie est un déficit global et anticipé de l'offre d'électricité (production + importations) par rapport à la demande d'électricité, à un moment donné. Tous les consommateurs, même ceux qui ne sont pas situés dans une zone du plan de délestage, peuvent contribuer à réduire le risque de pénurie, et donc le risque de délestage d'une partie des clients, en limitant leur consommation au moment où la demande globale est la plus élevée. C'est généralement en fin d'après-midi et en début de soirée (17h-20h) que cette demande atteint son pic (éclairage, cuisinières électriques, fours,... sont davantage utilisés à ce moment).
Une manière de contribuer à réduire le risque de pénurie est par exemple d'avancer ou de retarder le fonctionnement de certains appareils électriques (p.ex. machine à laver, séchoir, lave-vaisselle), ou encore de privilégier l'usage du four à micro-ondes par rapport au four traditionnel. Toute action visant à limiter sa consommation au moment de la pointe est utile lorsqu'un risque de pénurie est anticipé.
Il est toujours conseillé de ne pas gaspiller de l’électricité. Quand il y a un risque de pénurie d’électricité, c'est surtout au moment de la pointe globale de consommation qu'il peut être important de limiter sa consommation. Cette pointe se produit généralement en hiver en fin d'après-midi et en début de soirée (17h-20h).
Toute réduction de la consommation additionnelle au moment de la pointe est la bienvenue car cela contribue à réduire le risque de pénurie effective et donc le risque de devoir appliquer le plan de délestage ayant comme objectif d’éviter un black-out général. Par exemple, avancer ou retarder le fonctionnement de certains appareils (machine à laver, séchoir, fer à repasser,...), éteindre la lumière dans les pièces non occupées ainsi que l'éclairage extérieur, ou encore utiliser le four à micro-ondes plutôt que le four traditionnel, sont des mesures qui peuvent contribuer à la réduction globale de la demande d'électricité, éviter de la consommation latente via des chargeurs et des appareils en stand-by.
Si la gestion de votre entreprise est menacée par une période sans courant, il faut mieux prévoir une solution de secours à tout moment. En effet, en conditions normales, une interruption de courant est également toujours possible.
En collaboration avec les services publics fédéraux et le centre de crise, les communes élaborent un plan d’urgence pour leurs citoyens afin d’anticiper au maximum les conséquences d’un délestage. Si pour des raisons de santé, vous ne pouvez pas vous passer d’électricité, prenez contact à l’avance avec les responsables de votre commune. Ils sont les mieux placés pour vous informer des dispositions locales entreprises en cas de délestage effectif.
Le plan de délestage résulte de l’arrêté royal du 19 décembre 2002 et de l’arrêté ministériel du 3 juin 2005 auxquels des adaptations ont été apportées après l’expérience de 2014. Les textes adaptés ont été publiés au Moniteur Belge. Ce sont les Ministres de l’Energie et de l’Economie qui peuvent décider d’appliquer un plan de délestage comme moyen ultime afin d’éviter un black-out généralisé – le délestage non contrôlé de tous les utilisateurs suite à l’écroulement du système d’électricité dû à un déséquilibre entre la demande et l’offre d’électricité. Les gestionnaires du réseau d’électricité exécutent les décisions des autorités compétentes.
Lors du délestage
Depuis l’hiver 2015-2016, une procédure de délestage modifiée a été convenue entre le gestionnaire de réseau de transport Elia et les gestionnaires de réseaux de distribution : le délestage sélectif. Concrètement, si la décision de délester leur est annoncée suffisamment de temps à l’avance, les gestionnaires de réseaux de distribution pourraient procéder eux-mêmes, suivant les instructions d’Elia, au délestage de la tranche sélectionnée par les ministres compétents, mais sans délester les clients prioritaires. L’avantage principal de cette méthode est que l’alimentation des clients prioritaires, comme les hôpitaux généraux et les hôpitaux psychiatriques, n’est interrompue à aucun moment et ce, dans la mesure du possible.
Si, pour l’une ou l’autre raison, il n’est pas possible de procéder au délestage sélectif, la procédure standard sera appliquée : Elia procède au délestage des postes de transformation qui alimentent les réseaux de distribution situés dans la tranche choisie, puis les gestionnaires de réseaux de distribution remettent sous tension les clients prioritaires.
La durée d'un délestage dépendra principalement de deux paramètres : d'une part la puissance de production et d'importation disponible et d'autre part la demande totale estimée au même moment. Un délestage pourrait être nécessaire tant que la demande est supérieure à l'offre (production + importations). Typiquement, cela pourrait durer de 3 à 4 heures, sauf circonstances exceptionnelles.
Comme déterminé par la législation, ce sont les Ministres de l'Économie et de l'Énergie qui décident et donnent l'ordre du délestage lorsqu'il ressort de l'analyse du gestionnaire de réseau de transport que les autres mesures sont insuffisantes pour harmoniser l'offre et la demande.
Les autorités compétentes ont annoncé de commencer, lors d’un risque de délestage éventuel, à partir de la tranche 8 et d’implémenter ensuite les tranches en ordre décroissant. Lors d’une éventuelle période suivante, la tranche qui vient juste après la tranche qui a été implémentée dernièrement sera entamée, afin de répartir au maximum pour la population les conséquences du délestage. La rotation des tranches tiendra donc non seulement compte d’un délestage effectif, mais également d’un risque de délestage. Même si lors d’un risque de délestage, une tranche n’a pas dû être délestée, la tranche suivante (en ordre descendant) sera délestée lors d’une période de pénurie ultérieure.
Oui, il est possible que votre habitation soit alimentée par le même câble d’alimentation principal qu'un client prioritaire. Si ce client prioritaire est réalimenté juste après le début du délestage, votre habitation sera elle aussi réalimentée. En cas de délestage sélectif, tout comme pour le client prioritaire, l’alimentation en électricité de votre habitation ne sera en principe pas interrompue.
Le risque de dégâts aux appareils électroniques sensibles suite à une surtension lors de la réalimentation est très limité, mais ne peut pas être totalement exclu. Déconnecter les appareils électroniques (tels qu’une télé, un ordinateur) pendant une interruption d’alimentation constitue une mesure efficace pour éliminer complètement ce risque limité résiduel.
Lorsqu'un congélateur n'est plus sous tension, la température augmente seulement d' 1°C par heure. Les produits alimentaires surgelés ne risquent par conséquent pas de se dégeler rapidement. Sauf circonstances exceptionnelles, puisque une période de délestage pourrait durer de 3 à 4 heures, le risque est limité.
Non, vos panneaux solaires ont besoin de l’électricité du réseau de distribution public pour pouvoir fonctionner. Lorsque ce réseau de distribution est hors tension, les onduleurs photovoltaïques se mettront par conséquent automatiquement en sécurité, c'est-à-dire qu'ils se déconnectent eux-mêmes du réseau. Les panneaux photovoltaïques ne produisent donc plus d'électricité dans cette situation.
- Installez toujours votre générateur/groupe dans un endroit aéré, de préférence à l’extérieur.
- Avant d’utiliser le générateur, coupez (« ouvrez ») le disjoncteur général de votre installation électrique intérieure afin de vous isoler du réseau de distribution. Maintenez coupé pendant toute la durée d’utilisation.
- Ne raccordez pas l’ensemble de votre installation au groupe, mais uniquement les appareils/équipements dont vous voulez assurer l’alimentation électrique.
- Ne connectez pas d’appareil situé dans une pièce d’eau (salle de bain, près d’une piscine, …) avec le groupe (en raison de l’absence de différentiel sur les groupes).
- Si vous disposez de panneaux photovoltaïques, au cas (fort improbable) où le délestage interviendrait en milieu de journée, ne tentez pas de vous alimenter via le groupe et les panneaux photovoltaïques simultanément.
En outre n’oubliez pas que si votre générateur approvisionne plusieurs circuits électriques, une intervention au niveau du coffret électrique est requise, une action qu’il faut mieux confier à un professionnel. D’autant plus que chaque modification importante de l’installation électrique doit se faire selon les règles du Règlement général des Installations électriques (RGIE). Un organisme de contrôle viendra ensuite contrôler si les règles ont bien été respectées. C’est valable quand le générateur approvisionne en parallèle avec le réseau, mais également en îlotage.
Les générateurs pouvant fonctionner en parallèle avec le réseau, doivent obligatoirement être portés à la connaissance du gestionnaire de réseau de distribution et doivent répondre à la prescription technique C10/11 de Synergrid.
De plus l’installation d’un générateur est soumise à la législation environnementale. En fonction de la puissance du générateur et de la quantité de combustible stockée, il se peut que vous deviez faire une déclaration ou que vous ayez même besoin d’un permis d’environnement pour le générateur, pour le stockage du combustible ou pour les deux. Les modalités varient d’une région à l’autre.
Que faire après le délestage ?
Non, dès que la tension est rétablie sur le réseau, les clients résidentiels (et autres clients raccordés en basse tension) peuvent à nouveau consommer l'électricité fournie via le réseau.
Néanmoins, pour éviter une pointe de consommation lorsque des groupes de consommateurs sont réalimentés, il est conseillé de ne pas rallumer immédiatement tous les appareils. En effet, certains appareils comme un réfrigérateur et une chaudière consomment beaucoup plus lors du démarrage. Dès lors, pour éviter une nouvelle pointe de consommation, il vaut mieux redémarrer vos autres appareils progressivement et manuellement.
Notre société, qui est dans une large mesure dépendante de l’approvisionnement en électricité, est également confrontée, dans des circonstances normales, à des interruptions de courant. Celles-ci n’occasionnent généralement pas de problèmes insurmontables pour l’utilisateur. Chaque utilisateur doit prévoir à tout instant qu’il peut être privé d’électricité durant un certain lapse de temps. Les mesures préventives, nécessaires dans un cas semblable, sont à définir par chaque utilisateur en fonction de sa propre situation.
En cas d’une pénurie d’électricité, le délestage sera généralement annoncé au préalable. 7 jours à l’avance l’attention sera attirée sur le risque de délestage. Une sensibilisation sera effectuée en vue de tenter de réduire la demande d’électricité et d’éviter ainsi un délestage effectif. Le jour précédent la pénurie annoncée, les Ministres de l’Energie et de l’Economie décideront si un délestage est effectivement nécessaire. Lors d’une telle situation, annoncée à l’avance, chaque utilisateur a le devoir, notamment vis-à-vis de sa propre assurance, de limiter au maximum les dommages potentiels à sa propre installation.
En outre, un délestage ne durera en général que quelques heures, alors qu’un black-out généralisé durerait beaucoup plus longtemps, car le réseau et les installations de production devront être progressivement remises en état de marche.
Fluxys a pris les mesures nécessaires pour garantir la continuité de l’approvisionnement en gaz naturel des consommateurs finaux ainsi que des flux transfrontaliers. Un éventuel délestage n’aura pas d’impact sur les installations qui sont indispensables à la gestion du réseau et à la sécurité d’approvisionnement en gaz naturel du pays. En effet, en cas de pénurie elles joueront un rôle prépondérant pour limiter celle-ci grâce au redémarrage de la production d’électricité dans les centrales au gaz naturel.
D’autre part, en concertation avec les gestionnaires de réseaux de distribution, Fluxys a pris les dispositions nécessaires afin que les stations de détente – qui forment la liaison entre les canalisations à haute pression de Fluxys et les canalisations à moyenne et à basse pression de la distribution – ne subissent pas les inconvénients d’un éventuel délestage.
Les gestionnaires de réseau ont pris les mesures nécessaires pour garantir la continuité de l’approvisionnement en gaz naturel des consommateurs finaux. Les taques de cuisson et les cuisinières au gaz naturel qui ne nécessitent pas d’alimentation électrique pourront par conséquent continuer à fonctionner même dans une zone délestée.
Les appareils à détection de flamme thermo-électrique (thermocouple) ont uniquement besoin d’électricité pour actionner l’organe d’allumage (piézo). Dans ce cas, une allumette ou un briquet pourrait servir de source d’allumage alternative. Ensuite ces appareils peuvent fonctionner parfaitement sans électricité.
Les appareils à contrôle électronique de la flamme (ionisation) ne pourront par contre pas fonctionner sans électricité.
Cet hiver, notre pays est confronté à l’indisponibilité inopinée de plusieurs centrales nucléaires, qui met ainsi à rude épreuve l’équilibre entre production et consommation d’électricité. La capacité supplémentaire nécessaire pour pouvoir maintenir la sécurité d'approvisionnement tout au long de l’hiver, initialement établie entre 1600 et 1700 MW, a évolué au fil des différentes solutions trouvées pour atteindre une prévision se situant entre 700 et 900 MW. Cette donnée est encore en constante évolution.
En concertation avec la Ministre fédérale de l’Énergie et divers acteurs de marché, différentes options pouvant offrir une solution sont constamment examinées. Cependant, pour le moment, Elia, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, ne voit pas suffisamment de solutions qui pourraient résoudre complètement le problème d'adéquation pour l’ensemble de l’hiver. C’est pourquoi,), nous ne pouvons aujourd’hui pas exclure totalement d'activer le plan de délestage. Depuis la mi-octobre, Elia lance chaque semaine un processus opérationnel reprenant les prévisions pour la semaine à venir. On peut ainsi examiner, en collaboration avec les autorités compétentes, les mesures supplémentaires éventuellement nécessaires pour la semaine suivante.
Inscrivez-vous en ligne ici. Notre service vous permettra de savoir tout de suite si vous êtes dans une tranche de coupure temporaire d'électricité et d’être averti par SMS en cas de délestage programmé dans votre tranche.
Le plan de délestage, qui fait partie du plan de crise fédéral, ne sera utilisé qu’en dernier recours, au cas où toutes les autres mesures s’avéraient insuffisantes pour rétablir l’équilibre entre l'offre et la demande d’électricité sur le réseau.
Dans le cadre du plan de délestage, tous les clients raccordés au réseau de distribution dans une « tranche » touchée par ce plan, sont potentiellement concernés par une coupure de l'alimentation électrique en cas de pénurie avérée.
La législation prévoit que le gestionnaire de réseau de distribution pourra, après le délestage, réalimenter une liste de clients prioritaires. Il s’agit essentiellement des hôpitaux généraux et des hôpitaux psychiatriques, des centres de gestion des appels d’urgence et des postes des gestionnaires de réseaux mêmes. En cas de délestage sélectif, l’alimentation de ces clients prioritaires ne sera en principe pas interrompue.
Pour consulter le plan de délestage et les communes concernées, rendez-vous sur cette page.
Des travaux d’exploitation planifiés ou imprévus, dans le cadre par exemple d’extensions ou de réparations sur le réseau, peuvent modifier les schémas de connexion sur ce même réseau et faire en sorte qu’un utilisateur soit alimenté par une cabine électrique différente de celle figurant dans le schéma initial. Les informations mises à disposition par le plan de délestage sont donc non-exhaustives, indicatives et correspondent à un « instantané » de l’infrastructure du réseau. Celle-ci peut être soumise en permanence à des adaptations. Il n’est par conséquent pas possible de déterminer avec une certitude totale si un utilisateur sera effectivement délesté ou non en cas de déclenchement du plan.
Sur base des propositions du comité de pilotage spécialement créé à cet effet (composé de la Direction Générale de l’Energie du SPF Economie, Elia, Synergrid, le Centre fédéral de crise et les centres de crises régionaux de Flandre et de Wallonie), des adaptations ont été apportées à l’arrêté royal du 19 décembre 2002 et à l’arrêté ministériel du 3 juin 2005 où le plan de délestage est mentionné comme moyen ultime. Les textes légaux ont été soumis pour avis au Conseil d’Etat et ont été publiés au Moniteur belge.
Ces textes légaux déterminent qu’Elia a la tâche de proposer un plan de délestage au/à la Ministre de l’Energie.
La réglementation prévoit une répartition du réseau d’électricité en 5 zones : le nord-ouest, le nord-est, le centre, le sud-ouest et le sud-est. Dans chaque zone, la puissance de délestage représente une part proportionnelle de la puissance totale. Afin de répartir le mieux possible l’impact du délestage, chaque zone est concernée par 8 tranches de délestage. Conformément à la législation, les centres villes des communes de plus de 50.000 habitants et les aéroports et ports commerciaux, n’ont pas été inclus dans ces 8 tranches.
La décision de procéder à un délestage – ainsi que les modalités de mise en œuvre – est prise par les Ministres de l’Energie et de l’Economie, afin d’éviter un black-out généralisé.