Pannes et interruptions
Décrochage onduleur
Début 2024, 270.000 installations de panneaux photovoltaïques étaient raccordées au réseau de distribution d’ORES. En un an, ce sont près de 100.000 installations photovoltaïques supplémentaires qui ont été raccordées au réseau de distribution, soit une hausse de plus de 55%. La puissance cumulée de ces installations raccordées au réseau est d’environ 1.200 MW, soit l’équivalent de plus d’un réacteur nucléaire.
Dans la majorité des cas, notre réseau fait face à l’arrivée des productions décentralisées sur le réseau. Toutefois, nous remarquons que dans certaines régions, là où un circuit électrique avait un ou deux habitants avec des panneaux photovoltaïques sur une dizaine de clients raccordés, ce même circuit voit maintenant parfois plus de la moitié des toits couverts de panneaux qui produisent sans pour autant consommer simultanément. Et c’est alors que la tension du réseau augmente. Une fois le seuil de sécurité atteint, les onduleurs se mettent en sécurité pour éviter une surtension dangereuse tant pour l’installation du client que pour le réseau.
Pour pouvoir agir, ORES a besoin de savoir où se situent les problèmes de tension. Il est donc primordial pour la personne impactée de signaler à ORES le décrochage d’onduleur. Pour cela, un formulaire est disponible ici.
Ensuite, une analyse sera effectuée pour évaluer la qualité de la tension. Si le client n’a pas encore de compteur communicant, ORES placera un compteur communicant gratuitement ce qui permettra d’analyser la qualité de la tension et déterminer les actions à entreprendre.
Dès que le compteur est placé ou dès que l’analyse a été réalisée sur le compteur existant, ORES prévoit un mois après le début de l'analyse pour revenir avec une première réponse. Celle-ci annoncera soit que le problème est lié à votre installation, soit qu’il est lié au réseau. Si des travaux sont déjà planifiés, vous serez averti. Si une étude des solutions à entreprendre sur le réseau doit être faite, alors vous recevrez une estimation de délai.
Si le problème est identifié sur votre installation, nous vous contacterons pour vous informer et vous conseiller de contacter votre électricien pour vérifier votre installation.
Si le problème provient du réseau, des démarches seront mises en œuvre en fonction des possibilités et des actions éventuellement déjà prises sur le réseau. Plusieurs solutions sont explicitées via ce lien.
Le compteur communique automatiquement les données de tension. Ce compteur est l’outil essentiel à la réalisation du diagnostic de la situation. Une analyse des données de tension sera effectuée afin d'établir si les problèmes de tension proviennent du réseau ou de l'installation du client.
Dans le cadre d'une déclaration d'anomalie de tension ou à la demande d'ORES, le compteur est gratuit.
En refusant la pose du compteur communicant, vous renoncez à la possibilité qu’ORES intervienne pour résoudre votre problème.
Il est toujours recommandé, dans la mesure de vos besoins et de vos possibilités, de consommer vous-même l’électricité que vous produisez. Ainsi, par exemple, il est préférable de faire tourner votre lave-vaisselle, votre machine à laver, votre sèche-linge,… au moment où votre installation photovoltaïque produit le plus. En agissant de cette manière, il est possible, que votre problème de découplage ne se produise plus, ou moins fréquemment. Attention ! Cela n’est vrai que si ces appareils de consommation sont raccordés sur une phase du circuit électrique alimentée par votre installation photovoltaïque. Dans le cas contraire, la situation risque de s’aggraver en agissant ainsi ! En toute hypothèse, si votre installation se déconnecte régulièrement du réseau, il convient de rechercher une solution plus structurelle.
Au niveau de la surtension, les valeurs maximales suivantes sont acceptées par les gestionnaires de réseau de distribution en Belgique :
- découplage instantané dès que la tension dépasse 264.5 V ;
- découplage lorsque la tension moyenne sur 10 minutes dépasse 253.0 V.
Il arrive que les onduleurs soient réglés à des valeurs plus strictes que celles autorisées en Belgique (p.ex. découplage instantané dès que la tension dépasse 253V). Il est donc recommandé de vérifier, auprès de votre installateur et dans la notice de l’onduleur, que les paramètres choisis sont ceux donnés par le tableau ci-dessus (mais en aucun cas ils ne peuvent être moins stricts !).
Dans ce cas, la première chose à vérifier est la répartition de la puissance de production entre les différentes phases.
La règle de base, imposée par le C10/11, est que la puissance maximale de production ne peut jamais dépasser 5 kVA par phase (sauf autorisation explicite du GRD).
Par ailleurs, il est également fortement recommandé d’appliquer les principes suivants:
- toujours préférer un onduleur triphasé à 2 ou 3 onduleurs monophasés ;
- en cas d’onduleurs monophasés :
- une solution avec 3 onduleurs de même puissance est la meilleure ;
- il faut toujours privilégier une répartition homogène de la puissance de production entre les différentes phases ;
- si votre installation n’est munie que de 2 onduleurs monophasés, il faut les raccorder sur les phases où la tension, mesurée au niveau du tableau général basse tension, est la plus faible ;
- veiller à ce que les appareils fortement consommateurs d’énergie (lave-vaisselle, lave-linge,…) sont alimentés par une des phases raccordées à l’installation de production.
Dans ce cas, il est toujours autorisé de raccorder toute l’installation de production sur une seule phase. Néanmoins, toutes les recommandations données au point 5 ci-dessus (onduleur triphasé,…) sont également parfaitement valables, si votre raccordement au réseau de distribution est triphasé.
Lorsque l’installation photovoltaïque produit de l’électricité, la tension aux bornes de l’onduleur est supérieure à la tension à l’autre extrémité du câble de liaison, en raison des pertes qui se produisent dans ce câble. Plus la différence de tension dans ce câble sera élevée, plus grande sera la probabilité que l’onduleur se découple du réseau. Il est donc essentiel de limiter au maximum les pertes dans le câble de liaison, en choisissant une section de câble suffisante. Cette section devra être d’autant plus grande que la longueur du câble de liaison est importante. La différence de tension dans le câble de liaison ne devrait en aucun cas dépasser 1% (phase + neutre). Dans le cas contraire, ce câble devrait être renforcé.
Le raisonnement du point ci-dessus s’applique également au câble de raccordement. Au besoin, ce câble devra être renforcé ou, le cas échéant, il pourrait s’avérer utile de passer d’un raccordement monophasé à un raccordement triphasé. Cette modification sera réalisée en collaboration avec votre GRD après étude de la situation.
Début 2024, 270.000 installations de panneaux photovoltaïques étaient raccordées au réseau de distribution d’ORES. En un an, ce sont près de 100.000 installations photovoltaïques supplémentaires qui ont été raccordées au réseau de distribution, soit une hausse de plus de 55%. La puissance cumulée de ces installations raccordées au réseau est d’environ 1.200 MW, soit l’équivalent de plus d’un réacteur nucléaire.
Dans la majorité des cas, notre réseau fait face à l’arrivée des productions décentralisées sur le réseau. Toutefois, nous remarquons que dans certaines régions, là où un circuit électrique avait un ou deux habitants avec des panneaux photovoltaïques sur une dizaine de clients raccordés, ce même circuit voit maintenant parfois plus de la moitié des toits couverts de panneaux qui produisent sans pour autant consommer simultanément. Et c’est alors que la tension du réseau augmente. Une fois le seuil de sécurité atteint, les onduleurs se mettent en sécurité pour éviter une surtension dangereuse tant pour l’installation du client que pour le réseau.
Pour pouvoir agir, ORES a besoin de savoir où se situent les problèmes de tension. Il est donc primordial pour la personne impactée de signaler à ORES le décrochage d’onduleur. Pour cela, un formulaire est disponible ici.
Ensuite, une analyse sera effectuée pour évaluer la qualité de la tension. Si le client n’a pas encore de compteur communicant, ORES placera un compteur communicant gratuitement ce qui permettra d’analyser la qualité de la tension et déterminer les actions à entreprendre.
Dès que le compteur est placé ou dès que l’analyse a été réalisée sur le compteur existant, ORES prévoit un mois après le début de l'analyse pour revenir avec une première réponse. Celle-ci annoncera soit que le problème est lié à votre installation, soit qu’il est lié au réseau. Si des travaux sont déjà planifiés, vous serez averti. Si une étude des solutions à entreprendre sur le réseau doit être faite, alors vous recevrez une estimation de délai.
Si le problème est identifié sur votre installation, nous vous contacterons pour vous informer et vous conseiller de contacter votre électricien pour vérifier votre installation.
Si le problème provient du réseau, des démarches seront mises en œuvre en fonction des possibilités et des actions éventuellement déjà prises sur le réseau. Plusieurs solutions sont explicitées via ce lien.
Le compteur communique automatiquement les données de tension. Ce compteur est l’outil essentiel à la réalisation du diagnostic de la situation. Une analyse des données de tension sera effectuée afin d'établir si les problèmes de tension proviennent du réseau ou de l'installation du client.
Dans le cadre d'une déclaration d'anomalie de tension ou à la demande d'ORES, le compteur est gratuit.
En refusant la pose du compteur communicant, vous renoncez à la possibilité qu’ORES intervienne pour résoudre votre problème.
Il est toujours recommandé, dans la mesure de vos besoins et de vos possibilités, de consommer vous-même l’électricité que vous produisez. Ainsi, par exemple, il est préférable de faire tourner votre lave-vaisselle, votre machine à laver, votre sèche-linge,… au moment où votre installation photovoltaïque produit le plus. En agissant de cette manière, il est possible, que votre problème de découplage ne se produise plus, ou moins fréquemment. Attention ! Cela n’est vrai que si ces appareils de consommation sont raccordés sur une phase du circuit électrique alimentée par votre installation photovoltaïque. Dans le cas contraire, la situation risque de s’aggraver en agissant ainsi ! En toute hypothèse, si votre installation se déconnecte régulièrement du réseau, il convient de rechercher une solution plus structurelle.
Au niveau de la surtension, les valeurs maximales suivantes sont acceptées par les gestionnaires de réseau de distribution en Belgique :
- découplage instantané dès que la tension dépasse 264.5 V ;
- découplage lorsque la tension moyenne sur 10 minutes dépasse 253.0 V.
Il arrive que les onduleurs soient réglés à des valeurs plus strictes que celles autorisées en Belgique (p.ex. découplage instantané dès que la tension dépasse 253V). Il est donc recommandé de vérifier, auprès de votre installateur et dans la notice de l’onduleur, que les paramètres choisis sont ceux donnés par le tableau ci-dessus (mais en aucun cas ils ne peuvent être moins stricts !).
Dans ce cas, la première chose à vérifier est la répartition de la puissance de production entre les différentes phases.
La règle de base, imposée par le C10/11, est que la puissance maximale de production ne peut jamais dépasser 5 kVA par phase (sauf autorisation explicite du GRD).
Par ailleurs, il est également fortement recommandé d’appliquer les principes suivants:
- toujours préférer un onduleur triphasé à 2 ou 3 onduleurs monophasés ;
- en cas d’onduleurs monophasés :
- une solution avec 3 onduleurs de même puissance est la meilleure ;
- il faut toujours privilégier une répartition homogène de la puissance de production entre les différentes phases ;
- si votre installation n’est munie que de 2 onduleurs monophasés, il faut les raccorder sur les phases où la tension, mesurée au niveau du tableau général basse tension, est la plus faible ;
- veiller à ce que les appareils fortement consommateurs d’énergie (lave-vaisselle, lave-linge,…) sont alimentés par une des phases raccordées à l’installation de production.
Dans ce cas, il est toujours autorisé de raccorder toute l’installation de production sur une seule phase. Néanmoins, toutes les recommandations données au point 5 ci-dessus (onduleur triphasé,…) sont également parfaitement valables, si votre raccordement au réseau de distribution est triphasé.
Lorsque l’installation photovoltaïque produit de l’électricité, la tension aux bornes de l’onduleur est supérieure à la tension à l’autre extrémité du câble de liaison, en raison des pertes qui se produisent dans ce câble. Plus la différence de tension dans ce câble sera élevée, plus grande sera la probabilité que l’onduleur se découple du réseau. Il est donc essentiel de limiter au maximum les pertes dans le câble de liaison, en choisissant une section de câble suffisante. Cette section devra être d’autant plus grande que la longueur du câble de liaison est importante. La différence de tension dans le câble de liaison ne devrait en aucun cas dépasser 1% (phase + neutre). Dans le cas contraire, ce câble devrait être renforcé.
Le raisonnement du point ci-dessus s’applique également au câble de raccordement. Au besoin, ce câble devra être renforcé ou, le cas échéant, il pourrait s’avérer utile de passer d’un raccordement monophasé à un raccordement triphasé. Cette modification sera réalisée en collaboration avec votre GRD après étude de la situation.